Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) révèle au moins 4 600 élèves étaient enceintes durant l’année écoulée.
Ce sont des écolières, collégiennes et lycéennes.
Le plus inquiétant est que non seulement ce chiffre est en hausse de 28% comparativement à l’année précédente. Mais que les rapports sont davantage non consentis.
Le cas le plus récent s’est produit à Hiré où un directeur d’école avait violé une gamine de 14 ans dénommée Djénéba Kossouba. Ne pouvant pas supporter le regard collectif alentour à Hiré-Ouatta, le Directeur a demandé à la petite fille, tombée enceinte, d’avorter. Elle a obéi mais a malheureusement trouvé la mort lors de l’avortement. Le Directeur, pourtant abonné au culte et aux actions religieuses est écroué. Tout le monde lui donnerait le bon Dieu sans confession.
Les statistiques de l’Onu font état de ce qu’une jouvencelle sur 4 a déjà contracté une grossesse.
Que faire pour protéger ces enfants ?
Des mères âgées de 9 à 25 ans
Renforcer un programme d’éducation sexuelle complet qui aborde la biologie de la reproduction. Mais aussi des sujets tels que les relations, le consentement, la contraception, et les maladies sexuellement transmissibles (MST).
Former les enseignants à dispenser des cours d’éducation sexuelle de manière efficace et sensible. En respectant les valeurs culturelles tout en fournissant des informations factuelles.
Sensibiliser les jeunes à l’importance de la contraception et aux différentes méthodes disponibles.
Assurer un accès facile et gratuit aux contraceptifs dans les écoles ou à proximité. Cela peut inclure des préservatifs, des pilules contraceptives, et des conseils sur leur utilisation.
Encourager les parents à discuter de la sexualité et de la reproduction avec leurs enfants de manière ouverte et sans jugement.
Travailler avec des leaders communautaires et religieux. Pour promouvoir des messages de prévention des grossesses et soutenir l’éducation des filles.
JM AHOUSSY
PHOTO/ DR
POUVOIRS MAGAZINE