Lectrice précoce, la patronne des Editions Eburnie continue jusqu’à ce jour à corriger elle-même.
Ses manuscrits malgré la présence de ses correcteurs. Servie par une solide compréhension de la grammaire, de l’orthographe, de la syntaxe et des règles de style. Elle repère et corrige efficacement les erreurs. Tout en améliorant la clarté et la cohérence du texte. Dotée d’une sensibilité éditoriale, elle a un œil pour le détail et une sensibilité aux nuances du langage. Elle comprend comment rendre un texte plus convaincant, plus lisible. Et plus engageant pour le public cible. Fiable en termes de respect des délais, elle est capable de gérer efficacement son temps. Et respecter les échéances fixées et de s’adapter aux nouvelles technologies. Aux tendances de l’industrie et aux changements dans les normes éditoriales. Il faut la considérer comme une ambassadrice de son pays et un bon éditeur. Et même davantage.
Ses consœurs et confrères de la sous- région surnomme La GRANDE ROYALE. Celle qui enfant avait fini de dévorer les classiques des bibliothèques. Encouragée par son père
18 ans passés aux Éditions CEDA une filiale du groupe HATIER, 23 ans qu’elle a créé les Éditions EBURNIE. Un total donc de 41 ans qu’elle caracole dans le monde de l’Édition.
La GRANDE ROYALE.
C’est un atout qui permet aujourd’hui de percer le marché sous régional. Beaucoup de préparation, de l’adaptabilité et un engagement envers la qualité. Ce défi passionnant ouvre de nombreuses portes pour une entreprise éditoriale ambitieuse comme Les Editions Eburnie.
Le catalogue de sa structure est riche de plus de 500 titres dont de nombreuses coéditions.
Les Éditions EBURNIE s’investissent depuis quelques années dans le domaine des beaux livres. C’est le cas du Tome 1 et du Tome 2 du livre de Balliet Bléziri Camille sur la musique Africaine. C’est le cas également des Tome 1 et 2 du beau livre sur les tresses de Suzanne Kouamé.
Ou encore d’Alpha blondy et la galaxie reggae de Tiburce koffi et Alex Kipré. On pourrait citer Wêrê-Wêrê Liking, le talentueux photographe Ananias Leki DAGO. Ou le beau livre du photographe super Koné sur le décès du Président Houphouët-Boigny.
La liste est loin d’être exhaustive .De nombreux autres beaux livres sont actuellement sous presse.
Un catalogue étoffé donc et qui est présenté lors des foires et Salons internationaux de livre.
Un catalogue étoffé
Tels que le Salon Africain de Paris de la Mairie du 6e arrondissement, le Salon du livre de Paris de la porte de Versailles. Celui de Bologne, de Dakar. Ou encore la Foire Internationale du Livre de Ouagadougou (Filo), la rentrée littéraire de BAMAKO, le Salon de jeunesse de Conakry organisé par monsieur Aliou sow. Et les 72 heures du livre de Conakry, le salon du livre de Genève. Le salon du livre de Casablanca devenu celui de RABAT. Et enfin le SILA entendez le salon international du livre d’Abidjan.
La participation des Éditions EBURNIE à ce type de manifestations culturelles permet de montrer son savoir-faire éditorial. De faire la promotion de ses auteurs au travers de dédicaces. De capter des auteurs de renom qui par le passé publiait exclusivement en Europe.
Hormis le prestige de la maison d’édition que Mme Amoikon revendique et souhaite, c’est aussi le savoir-faire. Et le prestige de la Côte d’Ivoire qui s’exporte.
La Côte d’Ivoire y gagne gros.
De nombreux contacts sont noués lors de ces salons, des coéditions voient le jour, des partenariats se tissent entre imprimeurs. Pour des projets innovants qui se font. Ils permettent également de faire connaître la maison d’édition et de la positionner à un certain niveau.
« Sans vouloir être chauvin. Et justement parce que nous allons à l’international nous apprécions particulièrement notre participation au SILA. Un salon qui au fil des ans a su acquérir ses lettres de noblesse et gagner en maturité et en notoriété. Les panels organisés en marge du salon sont enrichissants et les auteurs invités de qualité. La fréquentation est exponentielle d’année en année(…) Félicitations et longue vie au SILA », finit Mme Amoikon.
En dehors du livre, Mme Amoikon est l’adjoint au Maire de Marcory, Aby Raoul. Elle est également la fille du guitariste Steven Amoikon qui a suivi sa formation à Berklee College de Boston. Au près de grands noms tels que Sadao Watanabé, Richard Bona…
Elle est encore propriétaire d’une collection vestimentaire appelée Kita diffusion lancée dans les années 2000. Amoikon a repris ses activités d’accessoiriste à partir du tissé. Qu’elle considère comme une matière noble. Elle a déjà conçu des concepts pour Angela Merkel, Dominique Ouattara…excusez du peu
photo: dr
ALEX KIPRE
POUVOIRS MAGAZINE