Guéi Thomas a livré un spectacle en hommage à sa mère disparue, Rose Marie Guiraud, danseuse, chorégraphe
Quatre ans qu’il fait des allers et retours pour voir sa mère tôt partie rejoindre ses ancêtres.
Cette fois, pour commémorer le départ de Rose Marie Guiraud. Celle qui a pétri et fait le tout petit Thomas. Désormais adulte, il invite Siriki Bo et la belle Myriam, deux coréens, de le rejoindre pour un spectacle en famille devant une centaine de convives.
La scène se passe au GUIRAUD, à la Riviera Palmeraie au siège de la fondation de la défunte. Lorsque sa paume frappe le cuir tendu du tam tam, qu’il porte avec aisance, sa mère sourit sur la toile suspendue au-dessus de nos têtes.
Les balafonistes du fond sont saisis et accompagnent en essayant d’apaiser un enfant qui cherche sa mère. Derrière les autres ‘‘Tambourinistes’’ de ‘100 tambours’ son groupe, viennent alléger la peine de Thomas Gueï.
Les premières acclamations montent. Guéï Thomas, devant Georges Momboye un devancier, se lance dans une démonstration de percussion. Il esquisse un léger sourire qu’il garde jusqu’à la fin.
Pendant une heure, le petit groupe musical fait la fête à la Survivante, fondatrice de l’École de danse ( Edec). Ceux qui ont bien appris, c’est certainement les deux coréens qui rencontrent le pleurer rire d’un enfant qui cherche sa mère. Le spectacle continue et les ovations de joie, l’interrompt à maintes reprises. Chants, chorégraphies et danses se mêlent pour s’achever à 22 h 12. Nous sommes le 26 avril, dans la commune de Cocody.
TAMA CESAR
POUVOIRS MAGAZINE
