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Faut-il vraiment toujours tendre l’autre joue?

L’idée de tendre l’autre joue est originaire des enseignements du christianisme, principalement tirée des Évangiles du Nouveau Testament de la Bible. Plus précisément, cette notion est associée aux paroles de Jésus dans le Sermon sur la montagne, qui se trouve dans l’Évangile selon Matthieu, chapitre 5, versets 38 à 42

Dans un contexte religieux, notamment dans le christianisme, tendre l’autre joue est souvent interprété comme une manifestation de compassion, de pardon et de non-violence. Cette idée est tirée des enseignements de Jésus dans le Nouveau Testament, où il encourage ses disciples à ne pas répondre à la violence par la violence, mais à faire preuve d’amour et de miséricorde envers ceux qui les maltraitent.

Vous avez appris qu’il a été dit: Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.

Cependant, dans d’autres contextes philosophiques ou éthiques, la question de tendre l’autre joue peut être abordée différemment. Certains pensent que faire preuve de résilience et de non-violence peut être une approche efficace pour résoudre les conflits et promouvoir la paix. D’autres estiment qu’il est parfois nécessaire de se défendre ou de prendre des mesures pour protéger ses droits et sa sécurité. Surtout dans ce monde moderne avec l’exemple du conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Avec l’Esprit de Jésus, nous pouvons répondre au mal par le bien, nous pouvons aimer ceux qui nous font du mal. C’est ce que font les chrétiens », se réjouit le Pape François, avant de déplorer le fait que des peuples « fiers d’être chrétiens » pensent à se faire la guerre.

Il s’agit de ne pas succomber au mal, mais plutôt de résister à celui-ci en luttant contre la tentation de haïr celui qui l’accompli.

Cependant, la violence peut être justifiée comme moyen de légitime défense ou de protection de soi-même ou d’autrui. Cette réaction de violence peut être nécessaire pour dissuader l’agresseur et prévenir des dommages supplémentaires ou à venir.

La violence devrait être utilisée en dernier recours, lorsque toutes les autres options ont échoué pour résoudre un conflit ou prévenir une menace grave. Tendre l’autre toujours peut s’avérer improductif.

HARON LESLIE

POUVOIRS MAGAZINE

 

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