Le paludisme est une maladie due à un parasite transmis à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques, qui prolifèrent essentiellement à la saison des pluies. Elle tue plus de 600 000 personnes chaque année, dont 95 % se trouvent en Afrique et où le nombre de cas est passé de 218 millions à 233 millions entre 2019 et 2022.
En combinant ces stratégies et en mobilisant des ressources suffisantes et un engagement politique, il est possible de progresser vers l’éradication du paludisme dans le monde. Cependant, cela reste un défi de taille qui nécessite un effort soutenu et une coordination à long terme que 11 pays africains se sont lancés via leurs ministres de tutelle. Il faudrait 2620 milliards pour couvrir la moitié des besoins
Ce sont les ministres de la santé du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, du Mali, du Mozambique, du Niger, du Nigeria, de l’Ouganda, de la République démocratique du Congo, du Soudan et de la Tanzanie, les onze pays les plus touchés par la maladie en Afrique.
L’horizon 2030 donc dans 6 ans, semble atteignable grâce aux vaccins Mosquirix (RTS,S du laboratoire GSK), désormais disponible et déployé depuis la fin de 2023 dans de nombreux pays où la maladie est endémique, et Matrix-M (R21 du laboratoire de l’université d’Oxford), qui le sera dans le courant de l’année.
Selon une déclaration signée mercredi 6 mars lors d’une conférence ministérielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Yaoundé, au Cameroun.
2620 milliards pour couvrir la moitié des besoins
La lutte contre le paludisme nécessite une collaboration internationale et des partenariats entre les gouvernements, les organisations internationales, les ONG, le secteur privé et la société civile pour mobiliser les ressources, partager les meilleures pratiques et coordonner les efforts à l’échelle mondiale. Des initiatives telles que le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme et l’Initiative du Président des États-Unis contre le paludisme ont été créées dans ce but.
L’éducation et la sensibilisation des populations locales sur les méthodes de prévention du paludisme, les symptômes de la maladie et l’importance de la recherche d’un traitement rapide sont essentielles pour réduire la transmission de la maladie et promouvoir des comportements sains.
ETHAN GBOGBO
POUVOIRS MAGAZINE
