Site icon Pouvoirs-Magazine

Wôrô-Wôrô Port-Bouet- Bassam: c’est  »gâté »

On les appelle syndicats et ils sont censés défendre les intérêts mais ce sont eux apparemment qui foutent le ‘‘bordel’’ et créé la zizanie chez les transporteurs des lignes communales.

Le Maire de Port-Bouet, Emmou Sylvestre était censé rencontrer les conducteurs de Taxi en grève hier.

Mais certains parmi eux se sont mis à travailler  pour avoir de quoi manger un repas au moins.

Du coup, ce choix a créé un cafouillage car leurs amis les en empêchaient.

Lors de ce tohu-bohu, deux chauffeurs ont été conduits à la gendarmerie où ils sont détenus jusqu’à ce jour au moment où nous nous mettons sous presse.

Une bonne partie des chauffeurs dits ne pas rouler tant qu’une solution de libération de leurs collègues n’est pas trouvée.

Ils sont au nombre de 1300 chauffeurs à faire la ligne Bassam- Port-Bouet

Tout commence quand  les syndicats retraités de Koumassi, an état d’oisiveté depuis le toilettage du Maire Bacongo Cissé Ibrahim, se sont aperçus qu’ils pouvaient faire fortune ou arrondir les fins de mois ailleurs qu’à Koumassi devenu difficile.

Ils se sont rués sur Port-Bouet, voisin, pour imposer des lois hybrides, sauvages et anarchiques.

C’est ainsi que désormais tout chauffeur est tenu de se présenter à la gare située du côté du marché de nuit pour effectuer son chargement qui s’élève à 500f. Après chargement, il faut s’acquitter du montant de 100f.

Autre loi : il est interdit de prendre un client en cours de route.

Pour parvenir à prendre un client, il faut se rendre au cimetière de Port-Bouet. Là-bas une faveur est accordée, à la tête du client.

 

JULIEN BOUABRE

POUVOIRS MAGAZINE

Quitter la version mobile