Stade Ebimpé: 163 milliards 750 millions Cfa, l’un des plus chers au monde

2 ans

 Construit par la société chinoise Beijing Construction Engineering Group et inauguré en octobre 2020, ce stade aura nécessité une rallonge de 20 milliards de francs CFA, soit 30 millions d’euros, est allouée pour des travaux. Son coût total s’élève ainsi à près de 250 millions d’euros, ce qui en fait un des stades les plus coûteux au monde.

Ebimpé avec son cout de 163 milliards 750 millions de Francs Cfa se classe juste après le Stade Santiago Bernabéu du Real de Madrid qui revient à 229 milliards 905 millions de francs Cfa, après le Stamford Bridge de Chelsea cher de 220 milliards 080 millions où ont évolué les Ivoiriens Drogba Didier, Salomon Kalou.

Ce caractère onéreux du Stade Alassane Ouattara n’avait pas empêché la pelouse de poser de nouveau problème en septembre 2023 : alors que le stade accueille le match amical Côte d’Ivoire – Mali, elle est totalement inondée à la suite d’une forte pluie, menant à l’interruption de la rencontre.

Les Stades cités se trouvent en Espagne et en Angleterre pas en Afrique où il est important d’évaluer les besoins réels de la communauté en termes d’infrastructures sportives. Un stade coûteux peut être justifié si cela répond à un besoin réel, favorise le développement du sport local, et sert également d’autres fonctions telles que des événements culturels, des concerts, ou des activités communautaires.

Une cinquantaine de petits stades auraient été plus judicieux pour l’évolution du sport, la révélation de talents, pour sa répartition sur toute l’étendue du territoire.

La Côte d’Ivoire et les pays africains ont des budgets limités et doivent souvent faire des choix difficiles en matière d’allocation des ressources. Il est important de s’assurer que le coût d’un stade ne compromet pas d’autres secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, ou les infrastructures de bases.

La durabilité financière de Ebimpé  qui coûte cher à construire et à entretenir peut devenir un fardeau financier pour le gouvernement, surtout s’il n’est pas utilisé de manière optimale ou s’il ne génère pas suffisamment de revenus pour couvrir ses coûts. D’autre part le coût de la maintenance et de la gestion à long terme n’a pas été pris en compte. Un stade nécessite des investissements continus pour rester en bon état et répondre aux normes de sécurité.

Abengourou, Dimbokro et bien d’autres aujourd’hui en piteux état sont la preuve que le long terme est difficile à scruter.

POUVOIRS MAGAZINE

 

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