La ville de Grabo (Sud-Ouest ivoirien) renferme de nombreuses merveilles d’un attrait touristique qui restent jusqu’ici inexploitées du fait de l’enclavement de la circonscription.
Elle a été la ville de Jules Hié néa, homme de culture et d’éducation qui donne son nom à un établissement.
La ville de Francis Barbey, prêtre et également auteur prolixe à qui l’on doit près de 20 livres.
La ville de Français Gnépo, député de la circonscription.
La ville de Taoule Bertin, le chef central du peuple Kroumen à Grabo qui est décédé récemment à l’âge de 63 ans des suites d’un accident cardiovasculaire (AVC), selon des sources proches de la famille. Peu avant son décès, il avait présidé une assemblée générale
Les espaces de cultures malheureusement non exploités sont nombreux.
Il s’agit du parc des gorilles de Djouroutou, de nombreuses cascades dont celle du village de Siahé, surtout la plus grande et connue dans les encablures du village de Watinoman ainsi que de la perle décrite par la sinuosité du fleuve Cavally. S’y ajoute la vue luxuriante de la forêt dense de la Côte d’Ivoire et du Liberia autour du fleuve Cavally et surtout celle du Parc national de Taï.
Les nombreux chantiers annoncés dont le bitumage imminent de la « Nationale A7 », la construction du Barrage hydroélectrique à Tiboto sur le Cavally, la construction en cours d’usines de production d’huile et de transformation de l’hévéa, ajoutés aux quatre unités industrielles de la PALMCI existantes, viennent également enrichir le patrimoine touristique de la zone de Grabo et de Djouroutou.
Ces nombreuses richesses devront connaitre leur mise en valeur avec une volonté politique des autorités nationales, et surtout avec les fils et cadres de la localité de Grabo et Djouroutou, impactés par la cherté de la vie, avec des terrains de 300 mètres carrés s’élevant à près d’un million de Francs CFA.
HARON LESLIE
POUVOIRS MAGAZINE