L’équipe ivoirienne a battu le Lesotho au Stade Laurent Pokou par un score étriqué qui fonde la thèse de l’impréparation d’un pays organisateur classé deuxième de son groupe.
Demain mardi, ls Eléphants jouent le Mali en match amical au stade Alassane Ouattara à Ebimpé, le plus grand stade du pays qui a une capacité de 60.000 places et les pachydermes font planer le doute par leur jeu, leur mental, les transmissions, le score, même si on veut bien comprendre qu’on est toujours au stade de réglages.
Le sélectionneur des Eléphants footballeurs, Jean-Louis Gasset, s’est engagé à un meilleur rendement avec une équipe beaucoup plus performante pour affronter les prochains amicaux et la phase finale de la 34e Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) en janvier 2024. Il a fait comprendre qu’il avait voulu économiser les joueurs et qu’il fallait observer son travail et être plus indulgents vu son effectif et la pauvreté de son banc
« J’ai cascade de joueurs blessés ou de joueurs qui n’ont pas de club, je suis obligé de faire avec des gens qui sont aptes », a relevé l’entraineur de l’équipe ivoirienne qui dit faire face à une difficulté de plusieurs joueurs indisponibles pour le moment.
Le Français Jean-Louis Gasset (68 ans) a aussi mis en cause le manque de chance. C’est pour ces raisons qu’il faut s’inquiéter. La Côte d’Ivoire, en tant que pays hôte, peut avoir un avantage en jouant à domicile, mais cela ne garantit pas nécessairement la victoire. L’ex adjoint de Laurent Blanc lorsqu’il était à la tête de l’équipe nationale de France ne rassure pas même si le football est un sport imprévisible.
Gasset éprouve des difficultés à développer de jeunes talents et parait mieux adaptés à travailler avec des joueurs expérimentés plutôt qu’à développer de jeunes talents. Et Gasset limite la croissance à long terme d’une équipe. Il a en outre un problèmes de gestion des vestiaires avec de réelles difficultés à maintenir une atmosphère positive dans le vestiaire ou à gérer les personnalités fortes des joueurs. C’est un entraîneur non pas prudent mais trop prudent . Son approche défensive excessive, limite la créativité et l’ambition offensive de l’équipe.
POUVOIRS MAGAZINE