Si à Abidjan, le rappeur Booba par ailleurs producteur et distributeur de Didi B a été accueilli en grande pompe par les Ivoiriens qui ont scandé chacun de ses textes à Anoumanbo lors du Festival des musiques urbaines (Femua), il n’en est pas du tout de même à Casablanca où les choses se passent vraiment différemment.
Les autorités locales de Casablanca ont reçu sur leur table une pétition. Une pétition en ligne pour faire annuler le show et qui a recueilli à ce jour près de 5000 signatures. « Les Marocain(e)s se sont sentis offensés à l’idée d’apprendre que le rappeur Booba allait se produire au Maroc », peut-on lire en introduction de la pétition.
Le concert de Booba programmé le 21 juin a été annulé par les autorités locales, sur fond de campagne de boycott accusant le rappeur français de sexisme. C’est la préfecture de Casablanca-Anfa, où devait se produire le rappeur qui donné un avis défavorable à la tenue de la manifestation
Parmi les titres décriés et boudés du rappeur que la population déplore et vomit, on peut citer « E.L.E.P.H.A.N.T », où la star rappe « petite Marocaine se tape Berlusconi », en référence à une Marocaine surnommée Ruby qui avait participé aux soirées « bunga bunga » de l’ex-« Cavaliere » italien alors qu’elle était mineure. Ce n’est pas tout. Il y a autres choses. Il y a par exemple aussi « Génération assassin », quand Booba chante : « je vais à la Chicha qu’pour les beurettes »
En plus des associations qui refusent la venue de Booba, il y a un collègue de l’artiste anciennement dans son écurie Maes, guadeloupéen de par son père et Marocain par sa mère. Auteur d’un album sorti le 8 février 2023, Maes propose 20 titres dont 6 featurings avec notamment Maire Gims, le plus beau rival de celui est désormais pas le bienvenu au Maroc., le rappeur Booba
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