Les raisons pour devoir scolariser la jeune fille sont nombreuses. Elle se protège mieux contre les maladies par exemple. Les filles instruites deviennent plus rigoureuses pour la vaccination, leur sens de l’hygiène et de la bonne nutrition les mettent à l’abris de nombreuses maladies.
Aussi dans la région de Vavoua, la directrice de l’Institut de formation et d’éducation féminine (IFEF) de Vavoua, Kouamé Odile, a t-elle exhorté dimanche 4 juin 2023 les femmes à y inscrire leurs filles déscolarisées.. Mme Kouamé Odile, directrice de l’IFEF, a profité de la fête des mères pour s’adresser aux femmes.
Elle leur a demandé ne pas tenir compte de toutes les causes de la déscolarisation à savoir l’inégalité de sexes, le manque de moyens financiers, les mariages et les grossesses précoces, les discriminations sociales, les violences à l’école etc. Elle a demandé aux mères réunies à l’écouter de laisser leurs filles déscolarisées aller à l’Ifef pour obtenir une seconde chance. à travers des métiers comme la pâtisserie, la boulangerie, le crochet, la couture, la broderie et les ventes en mercerie, sans oublier l’éducation civique morale. Il faut noter que toutes ces formations sont délivrées gratuites.
Le seul frais est celui de l’inscription, de l’adhésion à la formation. L’école est un moyen pour offrir une chance de réussite à chaque femme. Grâce à l’éducation, certaines femmes que nous citerons brièvement ont marqué l’histoire.
Pour rappel, cette politique du genre initiée par le gouvernement et poursuivie par quelques bénévoles qui a pour but d’améliorer le niveau d’instruction de la jeune fille est soutenue par celle de l’école obligatoire. Une loi a été prise depuis 2015 pour rendre l’école obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans. Le succès de la scolarisation obligatoire implique la scolarisation des filles qui constituent plus de la moitié des enfants non scolarisés (en dehors de l’école). Et depuis, le gouvernement a mené des actions vigoureuses pour qu’aucun enfant ne soit oublié.
POUVOIRS MAGAZINE
