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Il rencontre Poutine et est évacué d’urgence à l’hôpital

Alexandre Loukachenko, le président de la Biélorussie, on se souvient était à Moscou le jeudi 25 mai pour un sommet régional, et même s’il n’était pas en mesure d’indiquer clairement si les armes étaient déjà dans son pays, il a tout de même annoncé que le transfert des charges nucléaires avait déjà commencé. Il a expliqué que Vladimir Poutine lui avait indiqué la veille avoir signé le décret permettant le transfert.

Invité à rencontrer ce week-end de la pentecôte Vladimir Poutine, les deux hommes se sont vus à huis clos.

Immédiatement après la rencontre, Valery Tsepkalo Williamovitch Tsepkalo homme d’affaires, homme politique et ambassadeur de la Biélorussie dans divers pays, a annoncé sur Twitter que:

« Selon les informations dont nous disposons, et qui demandent à être confirmées, M. Loukachenko, après avoir rencontré M. Poutine à huis clos, a été transporté d’urgence à l’hôpital clinique central de Moscou, où il se trouve actuellement. Il y est toujours soigné. D’éminents spécialistes ont été mobilisés pour s’occuper de son état critique. Des procédures de purification du sang ont été effectuées et l’état de Loukachenko a été jugé intransportable. »

En clair, Alexandre Loukachenko va mal et a été emmené d’urgence à l’hôpital à Moscou après sa rencontre avec Vladimir Poutine.

Agriculteur de profession, il est membre du Parti communiste de l’Union soviétique avant d’être élu à la tête de la Biélorussie, puis réélu succesivement en 2001, 2006, 2010, 2015 et 2020. Son régime est jugé dictatorial et totalitaire en raison de la restriction des libertés publiques et de nombreuses atteintes aux libertés des droits de l’homme de la tenue de scrutins et de référendum entachés d’irrégularités.

A sa dernière réélection Alexandre Loukachenko avait obtenu 80,2 % des voix. Le résultat avait provoqué alors des manifestations menées par l’opposition en contestation, réprimée avec violence par les forces de l’ordre. Peu après le scrutin, l’accès à certains sites de l’opposition, à ceux de certaines ONG et de la commission électorale est bloqué. Le , Vladmir Poutine lui avait promis une aide sécuritaire pour « préserver la sécurité de la nation biélorusse « .

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