Né d’une mère jamaïcaine d’un père originaire de l’île de la Martinique, le chanteur, acteur et militant des droits de l’homme Harry Belafonte est décédé mardi à 96 ans d’une insuffisance cardiaque congestive
C’était une belle personne qui défendait les belles causes. On peut se souvenir par exemple, que c’est en regardant la télévision et voyant depuis les Etats-Unis les enfants aux ventres caves d’Afrique, les enfants faméliques d’Ethiopie, qu’il a appelé Quincy Jones pour lui suggérer de faire quelque chose. Parce qu’eux Américains noirs ne pouvaient pas rester insensibles à tant de souffrance. Quincy Jones a alors convoqué tous les artistes disponibles dont Michael Jackson et Lionel Richie qui ont écrit la chanson « We are the world ». Quincy a signé les arrangements et les Africains ont touché de l’argent des droits pour sortir de la famine. « We are the world » c’est donc l’idée d’Harry Belafonte.
C’est encore lui qui a apporté son soutien logistique, financier, politique a Myriam Makeba qui a reconnu avoir été sauvée par lui lorsqu’elle était persécutée par le régime apartheid. Elle l’appelait mon sauveur.
Il était aussi l’ami du pasteur Martin Luther King. Il a brisé les barrières raciales et équilibré son activisme avec son talent artistique d’une manière qui a fait écouter les gens du monde entier.
En tant que chanteur on lui doit « Day o » ou « The Banana Boat Song » inspiré des vendeurs ambulants de banane dans la rue qui revendiquent d’être mieux réénumérés. Style, classe et charisme, la Chemise blanche déboutonnée du français Bernard Henri Levy (Bhl est une trouvaille de Belafonte
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