Poutine: un mandat d’arrêt juste symbolique

1 an

Finalement le mandat d’arrêt dont Poutine est l’objet à la Cpi semble relever du pur symbole.  Malgré les images atroces, les cadavres éparpillés, les enfants morts, l’explosion d’immeuble…personne n’y croit.

Poutine qui a invité son pays à la guerre, reste à l’abri d’inquiétude et libre. Pour moins que ça Taylor, Gbagbo, Molosevic ont payé. Et pourtant l’article 5 du statut de Rome fixe la compétence de la Cpi à quatre infractions: crimes d’agression, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocides. Le premier a pour corollaires tous les autres.

La Russie a recouru massivement à la force armée contre l’Ukraine et a violé les principes de la chartre des Nations-Unies. C’est une agression d’un pays limitrophe par une puissance.  Les crimes contre les civils sont des crimes contre l’humanité illustrés par la déportation d’enfants ukrainiens en Russie. Poutine même s’il ne tire par lui-même sur les populations se comporte en chef de guerre. En revanche il est difficile de conclure à un génocide car Poutine ne veut pas faire disparaitre les Ukrainiens comme Hitler voulait exterminer les juifs.  Poutine se sent investi d’une mission historique qui est de recréer l’empire des Tsars ou de l’union soviétique.

Si les armes continuent de tonner, difficile sera d’éteindre le feu qui sévit au cœur de l’Europe surtout qu’il n’existe aucun mécanisme démocratique intentionnel  en Russie pour mettre un terme au pouvoir de Vladimir Poutine.

Cependant des années après son règne rien ne le met à l’abri de poursuite. L’histoire est pleine de poursuite post règne.

 

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