Les retours sont positifs et la start-up de la sénégalaise Yambaye Marième Seck envisage de pénétrer davantage le marché sénégalais et africain. A partir des réactions des enfants qui sont les premiers testeurs, a été ajusté tout le travail de conception de ce jeu de société baptisé le « Waalo ».
Tout est parti du constat que l’Africain ne se représente pas sa société.
Alors à chaque étape: les textes, l’illustration avec des couleurs chatoyantes car c’est le visuel de qualité qui attire si il est au niveau de ceux qui sont importés, la correction, l’infographie, la fabrication ,l’acheminent, la communication, il fallait africaniser le travail. La création du Waalo a nécessité un investissement de 7 millions cfa.
Le jeu de compétition à valeur éducative coûte 19000f Cfa l’unité et plus de 1000 exemplaires ont déjà été écoulés.
Un divertissement 100% africain. Il a pour toile de fond le Sénégal du 15è siècle et compte six personnages. Ce sont des rois, des reines, un capitaine de navire et aussi une libératrice.
Chacun a une mission complètement différente de l’autre.
La mission, c’est toujours d’aller chercher chez les autres quelque chose qu’ils ont et que nous, on n’a pas au début Comme il faut s’y attendre, la grande distribution française et francophone refuse de prendre le jeu et de le mettre dans ses rayons parce que la thématique de l’esclavage parait délicate.
POUVOIRS MAGAZINe