Le 31 mars, la rencontre initiée par Mme Attia-Kassi Eugénie a permis de rassembler plus de 100 participantes inscrites en ligne. Pendant 2 heures, de 15h à 17h, des intervenants, des coachs dont Monsieur Zamblé, des expertes en genre ont pris la parole pour enrichir le débat de l’expérience canadienne dont les 8Marsiennes sauront tirer profit à l’aide partenariat, de collaboration.
C’est du moins le souhait de Madame Assoi qui aussi souhaité une masculinité positive. Laquelle est l’ensemble des caractéristiques et comportements propres aux hommes dépourvus de toutes formes de violences. Le concept encourage les hommes à être des partenaires et alliés des femmes..
Puis Mme Kassi a lancé son appel pour la mobilisation de façon que le 8 mars sorte de son cadre festif pour devenir un cadre de réflexion impliquant toutes les composantes pouvant booster l’applicabilité des droits des femmes. On retiendra aussi l’intervention de Madame Aké: « Ce sont les femmes qui vont combattre cette activité parce qu’elles ont une mentalité de victimisation, elles se disent que pour éviter tout problème elles ne veulent pas aborder le sujet.
Et nous les femmes sommes les premières à éduquer nos enfants dans une mentalité d’infériorité aux hommes en qui toute potentialité est confiée. Aujourd’hui la guerre doit être physique mais on a besoin de travailler à l’intérieur même des femmes pour les transformer. C’est tellement important que je soutien à 100% ce mouvement.
Je proclame haut et fort que je suis 8 marsiennes. J’estime cependant que l’homme et la femme sont complémentaires. Nous sommes dans une société où on a besoin l’un de l’autre. L’homme contribue à l’épanouissement de la femme. Le disqualifier reviendrait à créer d’autres blessures« .
Pouvoirs Magazine