De 16 millions d’hectares en 1900, le couvert forestier ivoirien est passé 2,97 millions d’hectares en 2021, faisant de la Côte d’Ivoire non plus un pays forestier mais sahélien.
Un constat qui donne des raisons de s’alarmer et qui a poussé le ministère des eaux et forêt à organiser un panel à Abidjan.
Deux communications avec des locuteurs multiples ont été servies. La première dénommée « La contribution des forêts à la préservation de la santé » et la seconde « La forêt, un écosystème aux multifonctions » représentent le contenu du thème central « La forêt et la santé ». Des experts ont révélé les véritables fonctions de la forêt, notamment le volet économique, environnemental, et sociétal.
Ils ont porté à hauteur de connaissance que la forêt joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique en absorbant les gaz à effet de serre et en renforçant la résilience des paysages (la régulation des flux, le maintient et l’enrichissement des sols, la protection des populations vivant dans les zones côtières contre les événements climatiques).
Toujours selon ces experts, la forêt améliore la qualité de l’air et de l’eau et protège les sols, en en prévenant l’érosion car elle régule le cycle des eaux de pluie. Elle produit le bois industriel générateur de 40 mille emplois directs et 200 mille emplois indirects. La forêt permet à l’homme de se récréer, d’avoir un air de détente pour se faire baisser le stress et pratiquer du sport. Pour toutes ces raisons vitales, il faut la préserver.
Les conclusions de ce panel mis sur pied à la faveur de la journée internationale de la forêt devraient servir de boussole pour l’atteinte des objectifs en matière de reconstitutions du couvert forestier, c’est ce que pense le ministre des Eaux et forêts, Laurent Tchagba qui présidait la cérémonie.
Pouvoirs Magazine