La justice a ouvert une instruction qui pourrait aboutir à une enquête contre le barca, le club espagnol pour corruption entre 2001 et 2018.
Selon le ministère public, 4 milliards 782 millions ont été versés à Enroquez Negreira sur une période de dix-sept ans (de 2001 à 2018).
Repéré lors d’un contrôle fiscal, l’ancien responsable arbitral a expliqué aux autorités qu’il était mandaté par le FC Barcelone pour lui garantir une « neutralité arbitrale ». Ce que l’ancien club de Lionel Messi a confirmé, justifiant dans un communiqué avoir « fait appel par le passé aux services d’un consultant technique externe, qui a fourni des rapports techniques faisant référence à des joueurs des catégories inférieures en Espagne » et également reçu « des rapports techniques liés à l’arbitrage ». Des explications qui peinent à convaincre les autorités, en raison des sommes versées aux sociétés de Jose Maria Enriquez Negreira. Vendredi 10 mars, le parquet de Barcelone a inculpé le Barça – en tant que personne morale – et plusieurs de ses anciens dirigeants pour « corruption », « abus de confiance » et « faux en écritures de commerce » à la suite de ce scandale, qualifié de « pire moment qu’a jamais traversé le football espagnol » par le président de la Liga, Javier Tebas. Les autorités soupçonnent que les sommes impliquées ont servi à corrompre des directeurs de jeu.
Niant toute irrégularité, le président du FC Barcelone, Joan Laporta, a répété qu’il était « clair que le Barça n’a jamais acheté d’arbitre ni eu l’intention d’acheter des arbitres. Absolument jamais ! »
Sur le plan sportif, le club catalan ne risque rien en Espagne, les faits vieux de plus de cinq ans étant considérés comme prescrits ; mais ses dirigeants risquent des peines de prison sur le plan pénal. Et s’il est reconnu coupable, dans l’attirail des sanctions dont dispose l’UEFA, le club pourrait être interdit de disputer les compétitions européennes dans les prochaines années.
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