Jusque là c’était et c’est toujours le Nigéria qui fait la course en tête avec près de 2500 films par an.
En conjuguant leurs efforts, les maillons de la chaine cinématographique nigériane ont réussi à s’imposer comme le meilleur d’Afrique et à s’imposer comme le 2e plus gros employeur du pays après l’agriculture avec 1 million d’emplois.
Tout ceci séduit deux pays francophones, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, deux pays tellement bourrés d’histoires, de sujets, de thèmes qu’une fois la caméra posée, ça tourne.
Kery James, acteur et rappeur français est venu tourner au Sénégal pour bénéficier des conditions atmosphériques, des couleurs et du faible coût de fabrication des films.
Toumani Sangaré, membre cofondateur de « Kourtrajmé » croit en l’espace sénégalais. L’espace ivoirien est également sur la voie avec des réalisateurs féconds tels que Alex Ogou qui chaque année propose deux séries. Tels aussi que Franck Vléhi qui sont venus entretenir le dynamisme amorcé par Akissi Delta et Marie Louise Asseu.
Malheureusement, les productions sont généralement des séries télévisées pour très peu de longs métrages.
Toujours est-il que les deux pays francophones rêvent de ce que le secteur du cinéma rapporte entre 327 500 000 000 et 524 milliards cfa comme au Nigéria.
Pouvoirs Magazine
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