Clentelex: « L’essentiel c’est de faire rire »

2 ans

Inscrit en 2e année de Master à l’Insaac, l’humoriste qui (se)revendique (d’)Abobo fait parler de lui, malgré des textes parfois acides que le public aime bien.

Vous êtes sacré meilleur humoriste Stand up de l’année 2022. Vous y attendiez vous?
Pour ce trophée de meilleur humoriste standup du Côte d’Ivoire 2022, étant donné que j’étais sûr que ce serait l’un de nous ce qui veut dire que c’est l’un des nommés qui allait être lauréat, et donc sur cette base oui je m’y attendais. Même si je le sais très bien qu’après mes prestations il y a des personnes qui vont consulter leur dictionnaire

Quel est votre modèle?
J’ai plein de modèles dans ce domaine, à savoir Roman Fressinet, (Humoriste français formé à Montréal et qui a fait sensation en 2018 au « Marrakech du rire’)  Ahmed Sparrow (l’une des nouvelles figures du Stand up parisien.  Depuis quatre ans, Ahmed Sparrow met en scène ses sketchs et aborde plusieurs thèmes tel que la famille, l’éducation nationale, le sport, ou encore les rapports homme-femme) Fadily Camara (humoriste aux origines multiples guadeloupéenne, sénégalaise, marocaine, elle est à l’affiche du film Docteur aux côtés de son mari Hakim Jemili et de Michel Blanc, en 2019)

D’où vous est venue  la critique des hôpitaux?
Tout ce qui m’entoure est susceptible de me servir pour écrire une blague. Ça peut marcher ou pas. Pour l’hôpital tout le monde a déjà été victime d’un mauvais service à l’hôpital donc je voulais en parler. Le plus important c’est de faire rire quelque soit le sujet ou le message que tu veux faire passer après il faut faire rire.

Pourquoi revenez-vous systématiquement sur Abobo? et des fois sur Attécoubé
Je pense à mon travail, à ma commune ABOBO, je me dis c’est toujours une lucarne pour moi de parler de la bonté de ma commune où je suis né, à travers mon travail. Cela dit, je ne m’en prends pas Abobo encore moins à Attécoubé. Vous semblez oublier que ces deux communes sont dans une précarité. Mon objectif est de montrer la vie extraordinaire qui existe dans ces endroits malgré toutes ces conditions difficiles.
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Quel bilan dressez-vous?
Il est positif. La différence s’est créée au niveau de mes prestations tout au long de l’année avec bonjour 2022, J’ai eu un passage à Lille et Paris, au Niger, au Togo sans oublier le Dycoco où je joue régulièrement. J’ajouterai l’institut français avec mon one man show. Je ne suis pas déçu.

 

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