Au moment où le vote bat son plein depuis le week-end, des irrégularités inexcusables sont dénoncés en particulier par la société civile qui invite à rendre des comptes en attendant le rapport final.
Ce sont plus de 87 millions d’électeurs appelés depuis 2 jours à choisir parmi 18 candidats, repartis sur 36 états plus Abuja, l’Etat fédéral. Qui succédera au président Muhammadu Buhari, qui ne se représente pas en vertu de la Constitution, après deux mandats à la tête du pays?
Le candidat de l’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), Atiku Abubakar, appel l’INEC à rester neutre et à publier les résultats au plus vite, accusant certains gouverneurs d’essayer de compromettre le processus électoral.
De son côté, le Parti travailliste de l’outsider Peter Obi accuse l’INEC de « refuser de faire remonter les résultats » dans l’Etat de Lagos – qui compte le plus grand nombre d’électeurs inscrits dans le pays (7 millions) – et celui du Delta (sud-est). Ici et là on crie à la fraude.
Pouvoirs Magazine