Côte d’Ivoire: Ouattara parti pour rester

2 ans

Aux manettes depuis 13 ans, le président ivoirien en position de force après la récente libération des 49 soldats ivoiriens pourrait voir son mandat s’étirer plus loin.

C’était le reproche qu’on lui faisait: d’être arrivé par la violence, de se maintenir avec elle, de faire tout en force, d’être cassant et de ne pas privilégier le dialogue, la diplomatie. C’est désormais faux avec la souplesse du retrait tout en douceur de ses missionnaires des serres révoltées des déterminés aigles du Mali. Tout en préservant l’intégrité territoriale.

On voudra bien se souvenir aussi de l’argument de présentation de sa candidature en 2020: personne après le départ de son poulain Gon Coulibaly, ni du fils du couple, Hamed Bakayoko. Aujourd’hui toujours personne sauf Patrick Achi qui cumule les suspicions: ministre de Gbagbo pendant 10 ans, transfuge du Pdci, le parti de Bédié, fils d’un peuple hostile à Houphouët et aux houphouetistes. Personne sauf aussi Tiémoko Koné, technocrate et pas encore aguerri politiquement.

Le seul élément qui pourrait jouer contre Ouattara est un éventuel déséquilibre physiologique. Parce que tout en face, se trouvent 3 guerriers considérablement affectés par les affres de la geôle et conscients de l’importance des ressources financières, levain des cours et courtisans. A côté, un tout aussi diminué “grand frère”, “ainé” qui n’a plus besoin d’hurler à un quatrième mandat puisque les ponts s’érigent presque naturellement et qu’aussi les grands regrets sont muets comme grande est la douleur vraie.

La jeune génération elle, à deux ans de la présidentielle n’a encore rien prononcé d’officiel et se montre moins courageuse que les slameurs, les poètes, les zouglou. Elle en est encore aux humkum humkum (les murmures motivés par la peur de se tromper)

Pouvoirs Magazine

OPINIONS

DU MEME SUJET

30 juillet: le choix d’Hamed Bakayoko

Le 30 juillet 2020 marque une date historique en Côte d’Ivoire, lorsque

Cybercriminalité: 2000 milliards cfa de perte en Afrique

La 14e édition du Cyber africa forum (Caf 2024) s’est ouverte hier