Elle appartient à la race des fendeurs de brousse, la race de ceux qui montrent le chemin.
A une époque où il était difficile de donner la visibilité à l’art pictural, elle avait déjà compris qu’il fallait réparer cette injustice. Elle créé la galerie “Art pluriels” qui aura révélé de nombreux artistes.
C’est elle par exemple qui la première a compris avant tout le monde que la photo était un art qu’il fallait mettre en exergue. C’est donc elle qui aura exposé le premier photographe d’art en côte d’Ivoire, Dorris Haron Kasco.
Depuis, cette galeriste, historienne et théoricienne de l’art, Présidente et membre de milliers de jury nationaux ou internationaux (Grapholie Dak’art etc..) a beaucoup apporté au monde de l’art en Afrique.
Cette épouse de diplomate, doublé de martial artiste, l’ambassadeur Louis Guirandou N’Diaye, également mère de 3 enfants a aussi impacté sa famille, Gazelle, sa fille est un nom qui compte.
Elle est férue d’art et très active dans le milieu qui lui reconnait son talent. Son défunt fils Jean-Marc est celui qui a promu le Rap et le Hip-hop en Côte d’Ivoire en qualité de tourneur, producteur d’artistes et de spectacles.
Un demi-siècle plus tard, les mérites de cette immortelle, membre de l’Ascad sont reconnus par ses pairs.
Le professeur Hauhouot Asseypo et ses collaborateurs de l’Académie qu’il préside vont lui rendre hommage le mardi 6 décembre 2022 de 15h à 17h30 au siège de LouiSimone Guirandou Gailery (ex Art pluriels)qui jouxte le Goethe institutà Cocody.
Cet hommage sera fait d’allocutions et il fallait s’y attendre de témoignages enrichissants, d’une exposition photos qui racontent la galeriste et aussi d’un documentaire. Moment à forte charge émotionnelle en perspectives.
Pouvoirs Magazine