Acteurs, observateurs et sous-traitants se sont, comme il est de coutume, souvenus, de l’anniversaire, le 20e, de la rébellion armée qui, huit ans durant, aura fait valser la Côte d´Ivoire. Tout naturellement, avec moins d´engagement qu´il y a quelques années, au-début de la prise de pouvoir de la nébuleuse formées des Houphouetistes de circonstance, pour la plupart.
Parmi ceux-là, Affoussiata Bamba dont la dernière apparition sur les réseaux sociaux faisait penser á une austère évangélique néophyte. Semble-t-il que même la ligne du make up a été supprimée du budget, depuis la rupture d’avec le pouvoir d´Abidjan. Elle s´est donc souvenue. « Je regrette. » A-t-elle clamé. Des ressentiments á la limite du dépit amoureux, mais pas de remord en réalité. La sensuelle Affoussiata Bamba, égérie de la rébellion armée déclenchée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, a fini par se convaincre qu´elle est une victime d´Alassane Ouattara, bénéficiaire de cette croupière sanglante dans l´histoire de la Côte de la Côte d´Ivoire. « Si c´était á refaire, avec tout ce que je sais aujourd´hui, je ne le referais pas.
Je ne me serais pas engagée aux côtés de Ouattara, parce que ce monsieur n´en vaut pas la peine. Il y a eu trop de morts. Tous ceux qui sont morts ne méritent pas de mourir pour cette personne. » A-t-elle continué. Pour qui ces pauvres victimes méritaient elles de mourir ?
Loin de la repentance, c´est une accusation portée contre l´actuel chef de l´état ivoirien, toujours avec cette dose de mauvaise foi dans le ton et dans l´attitude.
ERIC LACOMBE