Georges N’Goan, président de la fédération ivoirienne de Tennis insistait pour dire que pour peu que les joueurs ne vivent pas ici en Afrique et se soumettent à des compétitions intempestives, ils deviendront des champions. Et il citait en exemple, Ons Jabeur, puis sourire aux lèvres Eliakim Coulibaly.
Découvert à Casablanca, au Maroc, il y a deux ans, par Mary Pierce la double championne du grand chelem, il est le résultat de la politique mise en place par la Fédération ivoirienne de tennis (Fit) à travers les écoles fédérales.
Depuis qu’il est soumis à un régime draconien fait de nombreux tournois annuels, Eliakim monte en puissance. Désormais 781 mondial, à 20 ans (âge réel), il a remporté en Tunisie deux tournois, s’imposant comme le meilleur tennisman ivoirien et repoussant les statistiques et records du premier à avoir montré le chemin Claude N’Goran, avec un titre gagné en 1998.
Champion d’Afrique des juniors en 2019, Elikim Frappe aux portes du succès. Avec l’instance de son revers à deux mains. Un revers nom pas de défense mais d’attaque.
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