Parce que la Tunisie a reçu Brahim Ghali, président du Front Polisario, le roi du Maroc a invité les partenaires du Maroc a clarifié leurs positions dans la crise récente liée aussi à celle du Sahara occidental.
Il n’a pas apprécié la Tunisie qui a tenté de conserver cette légendaire « neutralité positive », ce lien avec l’Algérie, rivale depuis des décennies du Maroc.
Coincée par l’importation à l’Algérie des deux tiers du gaz que la Tunisie consomme, avec une demande d’augmentation de ce volume importé à des prix préférentiels et avec de très grandes facilités de paiement, elle ne peut faire autrement.
Coincée également par l’aide algérienne opérée sous d’autres formes durant ces dix dernières années, notamment la lutte contre le terrorisme, à la sécurisation de la frontière longue de 1200km qui la sépare de la Tunisie. Un autre malaise diplomatique.
ERIC OULLA
Correspondant Maghreb