Scène assez ubuesque que celle des dirigeants de clubs lui baisant presque la main à l’issue de la victoire d’Idriss Diallo à la présidence de la fédération ivoirienne de foot. La séquence était saisissante. Le décor était planté.
Et une question insidieuse, qui est le véritable boss du football ivoirien?
Lors de la dernière assemblée générale de son club, Le tout puissant président de la maison jaune et noir Maitre Ouegnin a corroboré ce secret de polichinelle. Un propos sans équivoque, assumé de faiseurs et briseurs de carrière, au gré des variantes du moment, des intérêts de son club. Après tout, « Colombo » est influent et persuasif, mieux vaut ne pas l’avoir contre soi.
Et bien que réfutant la possibilité de briguer la faîtière en elle-même, l’on est tenté de se demander à quoi cela lui servirait au final? Quand on a déjà le graal, pourquoi le revendiquer? Big Boss comme il signe dans son magazine « Mimosas », le Big Boss c’est bien lui.
Loïc Damas
